l'errance des désirs
L'eau elle-même se mets à couler d'eau
les poussières d'arbres s'accrochent aux vents
la lumière oublie la lumière
nos oreilles naviguent dans la cendre des feux éteints
commence l'errance des désirs
nos peaux sont des chants de rêves
un suffit aux multitudes
ne plus dire
mettre des fleurs à la place des langues
nos mondes ne sont vrais que d'audaces
nos amours impossibles sont le sang du vide
les heures féroces de l'absence se fécondent
naît l'oubli de la violence
nos fantômes partagent la lumière
du noir des nuits
nous savons la maison
où fleurie nos regards
nous savons les chemins
où surgissent les caresses
il suffit peut-être d'un presque-rien
il suffit peut-être du soupçon d'un presque-rien
juste une évidence...
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Magnifique !
Beau et fort
magnifique !
c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche