La porte
grince
je ne sais pas
qui l'ouvre ou la ferme
j'habite un courant d'air
il fait froid
je ne me retourne
c'est mon ignorance
du vent
celui
à geler les eaux
souvent j'ajoute j'enlève
pour pouvoir construire
mes mots ne gèlent pas
ils te disent
avant
que je te dise
mes mains sont les branches d'un arbre
elles savent la douleur de la mort
elles rient du bonheur des
nouvelles branches
j'avance sans connaître le chemin
je suis l'amoureux
des inattendues
je sais déjà la pierre vivante
et ces poussières qui volent aux vents
sont les oiseaux rieurs
nous avons une maison commune
les portes claquent
nous oublions si souvent
les lumières bienveillantes
je suis aussi plein
des colères des indignations
j'ai besoin de NOUS
Mes mots maladroits sont la passion d'un égaré
je ne suis sûr que d'un verbe
AIMER....
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Magnifique !
Beau et fort
magnifique !
c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche