Ma solitude est sans importance
Je marche vague pieds en terre
J’ai offert une pierre aux mains
Regarde il n’y a plus d’absence
Tes doigts se nourrissent de mes doigts
Le ciel n’est pas de granit
Il a le bleu du fond du bleu
Le bleu du fond des yeux
Là où violence et douceur
Nos mondes sont toujours
deux
Nous n’avons pas la même maison
C’est derrière les murs
J’entends ton rire et l’eau
Celle des larmes
La peur ce n’est pas que la nuit
L’angoisse du temps
Tant à
remplir
Il y a la parole
L’infini de la parole
La parole d’aimer
Tant à aimer…
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Magnifique !
Beau et fort
magnifique !
c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche