J'ai l'incompréhensible
vent dans les cheveux
de nuit je marche fragile
tu as éteins la lumière
j'ai gravé des silences sur la porte
il me reste le noir qui circule en moi
et le bleu d'un regard qui renverse
Allume le soleil
j'ai retrouvé les mots pour les oiseaux
nos visages hésitants ouvrent les yeux
Et le jardin renversé au fond de nos poches
il faut fouiller les fleurs et les racines
remettre un horizon d'arbres
recommencer la lumière pour les mots fatigués
je joie
tu pleures
nous rions
un ciel couleur
la terre dit
elle aime
nos noms dessinés dans sa pierre
le temps parle aux silences
le murmure d'une caresse
la main dans la main
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magnifique !
c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche