Il lui a dit juste des mots de nuit sur son corps endormis
Qu'il fallait s'attendre
Que les respirations disaient
Qu'il fallait qu'elle se réveille
Qu'il avait besoin d'elle
Que quelque chose manquait aux ombres de cette chambre
Que tout simplement peut-être une fenêtre
Une fenêtre sur les chants de la vie
Il lui a dit qu'il fallait qu'elle ouvre les yeux
Qu'il n'était pas dans le mensonge
Que ses mains doucement
Sur son corps de sommeil
Il lui a dit qu'ils pourraient s'évader
Qu'il avait construit une fenêtre
Qu'elle n'avait plus a avoir peur
Il lui a dit tout pour ses yeux
Que ses bleus nourriraient la lumière
Que ses cris réveilleraient les étoiles
Que juste leur amour était là...
La terre dort
Je dis des mots
juste pour le murmure de l'air
Je dis des mots
juste pour chercher
Ceux qui montent aux cimes des arbres
Caresser les nuages
et parler de toi
Les mots des fois impossible à prononcer
Ceux qui parlent des silences
De toi si là
Tu es maintenant où nous sommes
Et nous pouvons traîner la poussière des chemins
patiemment pas à pas
Tu es là
Nous avons ces regards pour les beaux ciels
Pour ces lumières qui dessinent des ombres dans tes yeux
Nos mains ensemble courants les lunes les nuits des vents
Nous pouvons arrondir le temps et respirer une éternité
Les frôlements de nos corps rendent même la terre heureuse
Le temps est une spirale et les chutes si vertige
Je suis maintenant dans un bruit
Le bruit des souvenirs
nos autels
nos jardins
nos arbres
nos fleurs
nos amours
J'aime tant l'air affolée de ta chevelure
tes rires glissants sur la sueur de nos corps
nous avons besoin de rien nos mains si pleine
Toucher juste quelques secondes...l'absolue.
La distance n'est pas longue entre nos jambes
Je ne trébuche plus...ma bouche dans la terre
Je creuse un trou dans notre jardin
J'y mets toutes mes peurs...
Derniers commentaires
Magnifique !
Beau et fort
magnifique !
c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche