Il y a le temps
j'y suis des fois de coté
je travers des fois à l'envers
je ne suis sûr que d'un chemin
et puis je l'oublie
nos corps au bord d'une fenêtre
nos yeux tissent une montagne
ces taches au fond de l’œil
un bourdonnement de nuages
attendre
quelque chose devient bleu
peut-être un ciel d'oiseaux
ou le chemin en feu
Des loups lèchent nos pieds en écailles
nous auront aussi nos lunes
nos chants de nuits
nos yeux consument le feu
et
quelque chose devient bleu
le bleu est aussi un cri
un presque chant
je suis là
j'y suis pas
où aller?
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Magnifique !
Beau et fort
magnifique !
c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche