J'ai le regard
trop voir
une cicatrice
je pose mes lèvres sur ta blessure
il manque sûrement de la douceur à la douceur de mes mots
j'ai mes mains et mes bras au large
mes pieds tanguent
les vagues dévalent mon corps
derrière leurs ombres
l'intime en suspend
un silence courbé sous le souffle
un tumulte entre nous
je m'accroche aux branches du vent
déjà les oiseaux chantent la mer
les vagues emmènent les pierres
il y a encore et toujours
toi et moi dans cette dégringolade
nous voyons nos enfances cour-rirent derrière les nuages
il y a trop de chaos là-bas derrière les portes de nos jardins
il nous faut des rêves interdits
des chants d'enfants chamanes
pour parler à nos âmes
et encore aimer ce goût de terre
dans nos bouches
enlacées
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Magnifique !
Beau et fort
magnifique !
c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche