Une terre
à qui
humide
des roseaux frissonnent
une sonate
je suis d’ici
toi de là
un vent d'oiseaux
un cheval à tête d'homme traverse
il transporte l'âme humaine
sous la terre
les racines d'eau
un arbre immense à l'envers
montent riantes les sirènes
leurs chants secrets fissurent le ciel
il y a une douleur à regarder ce ciel
d'où sommes nous
notre bateau tangue au bords d'un vide
ramons la terre
nous aimons les roseaux chantants
la mort est d'argile
les chants secrets fissurent l'argile
toi moi
allons dans la maison voisine des anges
nous aurons des bras immense
pour nous blottir l'un et l'autre
au fond de nous
chantent les roseaux
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Magnifique !
Beau et fort
magnifique !
c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche