Pour une sonate en bleu majeur
tes yeux ciel pénètrent la mer
des éclats de rires de chair
mes mains pleines de torpeur
je suis muet de ton intime
nous sommes enchaînés dans un miroir
au fond de nos mains un tremblement
pourtant nous sommes d'ici du monde
ce monde tourne
cette terre lisse
nous glissons
sous ce monde nos souvenirs
au bord de ce monde
j'ai mis des pierres immenses sur nos blessures
s'embrase la splendeur
ce printemps est nu dans nos lits
ses couleurs éclatent nos cœurs
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Magnifique !
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magnifique !
c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche