J'attends que tu te pose
là entre ma main et ma bouche
tu as des cailloux sur la tête
équilibre suffit un souffle
j'étais là déjà avant que tu sois là
j'ai grandis dans ton passé
la terre au dessus
un horizon de terre
elle trimballe ses morts
je ferme les yeux
tes baisers brillent
sur ma peau
Il y a ces branches enchevêtrées
d'un arbre de recueillement
poussent les fruits d'oiseaux nourris de lumière
ces chants improbables des mots de silence
la peur se révolte noyée dans le bleu du ciel
j'irai sans crainte m'allonger contre toi
nos voix se mêlent sur un lit de feuilles
elles écrivent sûrement un achèvement...
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magnifique !
c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche