Je ne sais pas quelle bouche
malgré la nuit affolée
la lumière en suspend
l'entassement des mensonges
l'heure explosée
il suffit de si peu
torrent de mers rouges
nos yeux
montagnes de sable éclatées
nos bouches
et puis
nos rires
en équilibre
tu disais l'usure
comme marcher
en arrière
ou rester là
sans bruits sans vents
un silence profond
une résistance insensée
nous avons tout le temps
des haines
des amours
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Magnifique !
Beau et fort
magnifique !
c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche