Je suis passé tout prés
je
l'ai
juste frôlé
une histoire brève
où se cachent nos mots
des enfants disent
l’âge est un brouillard
le bizarre de la pierre qui chante dans le silence
ce goût du sang
sans visage
la seul chose peut-être
agrandir le temps
jusqu’au bout de terre
là où
la jubilation des graines
l’interminable cheminement des racines
cet entêtement de l’espace
un mystère
quelle volupté
cet amour
l’écrire
Derniers commentaires
Magnifique !
Beau et fort
magnifique !
c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche