Il est où mon
été
ma
bouche colle
j’ai
ensablé ton ventre
les enfants jouent
châteaux de sable
j’ai mal aux alignements
il y a toujours
dans les champs de gares
les trains vomissent
les routes brûlent
terre agitée
arbres labourés
un champ de fleurs aux lèvres
je cours la bataille
je cherche le silence de l’air
ma voix dit
j’entends que tu y es
tes mains poussent mon dos
au bord des mots encore
nos voix dans la
ferveur de ce silence
l’absurde
nous respirons
même
la lune respire
juste
aime.
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Magnifique !
Beau et fort
magnifique !
c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche