Tu es dans le prolongement
entière
mes
mains
l’air
est dense
lumière
d’une lune
la
nuit
nous
sommes noués dans
l’ombre
tu es la traversante de
l’ombre
que faut-il dire du corps
celui qui accélère son temps
la vie des fois
artificiel
mes lèvres sont malades
ta bouche est noire de monde
à l’intérieur une fuite
il est où
mon pays
que
j’aime
affleure
le ciel
étreindre
nous sommes les feuilles
au vent des arbres qui pleurent
tes yeux cachent la pierre et le feu
nos voix nues sont dans un rêve qui saigne
les mots de l’amour
Je t’envoie des baisers d’écorce
l’arbre chante ses branches
nous sommes les feuilles au vent des arbres qui pleurent
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Magnifique !
Beau et fort
magnifique !
c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche