L’odeur du calme
Le silence est
maigre
Je vois
le
fond d'une eau
Ton ventre
comme une terre mouillée
un pays de terres mouillées
Ton ciel est barbare
Je ne peux entendre les oiseaux
ils ont les ailes gelées
On s’était promis
Mains brûlantes
La tendresse est un
leurre
J'ai gardé ton soleil
J’ai trempé mes pas
Tu n'es plus un monstre
Peut-être un poisson
ou un oiseau des eaux
J’amasse les histoires
La trouver pour l’oubli
Je réinvente ton soleil
Je vais sécher
la pierre et l'arbre
J’irai bourgeonner ton souffle
sur le dos de l’ivresse
Qu’elle cherche les mots
les mots qui cherchent tes ailes
Et moi
Je vais
partir
avec la
pierre
au fond de l'arbre.
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Magnifique !
Beau et fort
magnifique !
c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche