Ton nom écrit à la résine d'arbre
la pierre enchevêtrée de tes cheveux
aussi dit ton nom
elle appel le cri endormis
celui du corps de tenir debout
la pluie tombe à mouiller ton visage
sais-tu encore coucher le soleil
je
tombe tu résiste
la nuit est sauvage d'étoiles
demain les oiseaux volerons
nous serons nues de nos regrets
les poussières de temps enflammerons
nos mains nos mains inutiles
et bien-sûr l'ivresse
d'un souffle
alors
respirons
nos mains savent déjà nos visages
elles n'ont pas besoin de mentir
elles ont besoin l'une de l'autre
elles savent déjà aussi
que ma peau n'est que ma peau
elle est comme l'écume des mers renversées
elle lève ses paupières pour rire aux vents des temps
elle laisse passer les lumières
pour ne pas pleurer les ombres des désirs
elle prends
la couleur des amoureuses
pour tromper les rêves engloutis
il faut sauver ma peau
pour ne pas mourir
d'oublier de vivre