J'ai mal aux mots que je ne te dis pas
le vent dit l'étreinte de la pierre
et dit que j'ai l'âge de mon amour
tu n'as cas tendre la joue aux caresses des étoiles
toi seule peux le faire
toi seule sais si le vide
comme la lèpre de l'ennuie
poursuis-tu un désert de tes nuits
ta maison est comme une terre humide
où poussent les fleurs de tes silences
sur les murs blancs nos ombres s'enlacent
elles n'ont que faire des bruits des mots décharnés
peut-être ont elles peur d'une grande lumière
nos nuits peuvent taire les chiens hurlants
tu cherches ton sablier
comme une absence de ciel
ta bouche est assoiffée
me laissera-tu atteindre sa douceur
je peux hurler ma voix aux arbres
emmêler mes mots de toi aux lierres
je suis si déraisonnable
quand je déconnecte du tout et voyage sur tes lèvres....sur tes paroles
je ne sais si c'est bien ou pas
je suis un malade d'émotions
les mots sion les mots sion les mots sont...là
sûrement déjà
d'en remplir et vider
sa besace
de marcher marcher
le chemin des limites vacille sous la lumière de nos regards
il existe même l'idée d'un bonheur
suffit de pousser les limites de la raison...