Permets moi d'être
celui qui n'ouvre
pas la porte
tes yeux sont mes fenêtres
nous avons tant besoin de nous
j’ai été heureux de te voir
de regarder tes yeux me voir
Il faut souvent faire des détours de mots
il faut souvent faire des détours de corps
et ta main délicate
des frissons de tout ça
qui permettent de respirer paisiblement
arrêtons nos mémoires aux gestes d'aimer
nous touchons l'impossible des lèvres
et nos maisons brûlent
j'ai donné aux vents nos souvenirs
qu'ils sèment nos tendresses
dans les déserts d'hommes
dans nos silences éteins
pour que brillent les bruits
de nos jardins en fête
Nadia
02.06.2016 23:37
Bô !