l'errance des désirs

L'eau elle-même se mets à couler d'eau

les poussières d'arbres s'accrochent aux vents

la lumière oublie la lumière

nos oreilles naviguent dans la cendre des feux éteints

commence l'errance des désirs

nos peaux sont des chants de rêves

un suffit aux multitudes

ne plus dire

mettre des fleurs à la place des langues

nos mondes ne sont vrais que d'audaces

nos amours impossibles sont le sang du vide

les heures féroces de l'absence se fécondent

naît l'oubli de la violence

nos fantômes partagent la lumière

du noir des nuits

nous savons la maison

où fleurie nos regards

nous savons les chemins

où surgissent les caresses

il suffit peut-être d'un presque-rien

il suffit peut-être du soupçon d'un presque-rien

juste une évidence...

Derniers commentaires

23.10 | 08:30

Magnifique !

26.06 | 08:26

Beau et fort

07.03 | 19:54

magnifique !

19.01 | 21:10

c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche

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