Ventre traversé de mes enfances
rire de leurs bouches d'acier
chanter encore les anciennes vies
personne ne chante ces vies silences
rumeurs qui bousculent
crier le murmure d'une fuite
il faut des gestes... calmes
il faut des respirations...tendres
l'indifférence n'est pas muette
douleur qui disparaît
au vent de lumière
je ne sais pas mourir ma vie
pieds prisonniers des racines du vent
bruit vivant dans tes cheveux
mains s'éparpillent sur le cri de tes lèvres
mots en morceaux volent le ciel des oiseaux
paroles d'aimer piétinent nos masques
je suis sûr encore d'être vivant
tout entier
bleu d'un ciel
musique des corps
juste confiance
Je part
je laisse les colères
je part chercher les désordres
de toi.