Je te tiens dans la profondeur d'une image
comme une mer immobile
tes cheveux ébouriffés de silence
ta bouche dans le cri d'une pierre
tes mains dans les rocs
tu es là où commence une joie
ton corps est sans souffrance
il dit le souffle d'un rêve
tu es l'innocence d'une lumière
celle qui oublie la peur d'être
Tu sais que toujours arrive le vent
avec le beau geste
le mouvement
d'emporter les images
dans les cimes des arbres
Enchevêtrées dans la course des branches
elles sont rires et pleurs des souvenirs
la vie est pleine du rire des clowns tristes
j'ouvre mon jour
à la terre sensible
Il est insoutenable de ne pas aimer
l'eau qui coule....