Nuits d'éveil
Elles disent
Mes souvenirs sont de sable
tant de fois piétinés
les vagues ramassent
l'eau des mers mouille mes mots
Je suis
debout
arbre
les racines de pierres cherchent la terre
Je pense à la pluie du monde
à l'eau des mers
les vagues vomissent
les enfants sans pensées ne savent pas nager
Parfois je suis cette peur inutile
D'être à contre-courant
A quoi bon
Les mots glissent
Prendre de la hauteur
Respirer
Je suis sur un chemin
Je trouve les pierres semées
La montagne du dedans
Ne pas rester figé
Marcher mes peurs
La solitude si fragile
Le repos aussi est dedans
Les murs sont de granit
Les mots glissent
Je ne peux m'égarer
Il y a ces voix
ces foules de voix
Juste en vie
Juste envies
Il y a toi aussi
la tête posée sur mon épaule
nos mains disent
encore l'in(dé)fini
Un chuchotement
Une légère musique
Se lever
Marcher
Marcher la terre la mer la montagne le vent la forêt
La ville des hommes
Respirer les (tes) sourires les (tes) rires
juste
vivre
encore
et
encore

Un regard égaré

IL Y A UN VISAGE
Un regard égaré
les jours effacés ne disent rien
La nuit a des larmes d'absence
Quel est le sens ?
Mes mains sont étonnées du vide
Où les as-tu mise ?
J'ai mis ma bouche tout prés de tes oreilles
Regarde le ciel a repeint tout les nuages
le bleu si bleu de tes yeux
La terre comme en folie des verts
Laisse toi t'amuser du vent
Il soulève les pierres
pour tes rêves rouges
Nos corps sont les feux qui pleurent
Tu es si belle à t'envoler
Nous avons déjà été
Nous avons tant à venir
Je ne m'étonne pas du chant des oiseaux
Ils sont ton visage tes cheveux
Nous avons tant à venir....