Je m'étonne le matin
mon corps sans ailes
peut-être revenir au ciel
la terre si...racines
j'ai senti le vent du temps
mes affaires d'hommes
mes éphémères
Il me reste tant de l'instant
je ne peux me taire
Les chiens aboient dans les silences des nuits
Mes lèvres doucement s'ouvrent
L'air mouille
Mes mains s’amourent
Mon corps sans elle
J'ai quitter la tranquillité
Une lumière diffuse d'encore un jour naissant
Je marche aux arbres
Les branches secouées
feuilles frémissent
les oiseaux disent la forêt
Le matin le matin le matin
Recommencer le chemin
mais
il n'est jamais le même
Il y a toujours eu une autre fois
J'aime tant tout ces fragments de temps d'aimer
Mes pieds nus s'enfoncent dans la terre
Les mots sont ma nécessité
Mes mains au travail
dans le rugissement des matières
Créer créer pour encore
respirer
Il est tant d'aimer...