J'irai effacer les mots
et puis ne plus dire
l'escalier est abrupt
les marches ont le roc dans l’œil
Et ces voix... vertige de tout ce silence
Et ces larmes nocturnes...rosée des nuits
Rien ne me parle plus... que.. ce cœur à l'envers
pleine nuit...l’immense ombre...je me... rien
Je suis gisant du voyage d'un monde instable
Mon visage est confus...n'être que d'un songe
je suis au bord du passage...ne pas fermer l’œil
Je cris les heures de feu
Je ne sais pas ce qui bascule
peut-être la mémoire des arbres nus et de mes maisons abandonnées
des feuilles si envolées sous ma langue
et ma voix qui ne dit plus
Les heures lentes ont l'absence de la lumière
Mes mains mordent la pierre...coule un sang rouge pour étouffer la peur
Revenir habiter mes maisons dans un tourbillon de bleus
ceux qui sont l'errance d'éclats de lumière...