Il y a le chemin de derrière
s 'enracinent les autres idées
il y a des ratures
sur le papier de nos vies
Au début une tremblante esquisse
Les mères sont alarmantes des enfants impatients
Les vagues sont rudes pour des fois nos frêles esquifs
Nos deux mains font nos corps enlacés
Notre bateau est sans rames
Il n'y a que des mots...
Nous marchons ensemble dans l'étrange
Nos regards tanguent la lumière
Nous savons qu'existent des espaces
des pays des jardins de désir
Nous marions nos racines à l'oreille d'un arbre
Nos cris sont souterrains et sont semences
Il est le temps des mêmes vibrations
Il n'y a que les jolies choses
qui ne font pas peur
J'écris les rêves de nos vies
et je n'ai aucunes hontes
Ainsi nous n’oublierons pas l'herbe qui pousse sur la pierre
ni le vol d'un oiseau et son chant des portes ouvertes