J’ai tellement aimer
Il faudrait que mes mots façonnent une autre histoire
Peut-être plus celle tant en pointillé
entre deux lignes entre deux temps
Je peux parler d'un chemin
sous la violence d'une lumière
Parler de ce jardin des nuits
où poussent les fleurs du noir
Parler des tourbillons d'oiseaux
qui me parlent d'innocence
parler toujours de ces chemins qui montent
qui montent vers ces obscures vertiges
Me restera-t-il à chercher encore le sens
être encore celui dévasté des doutes
cherchant cherchant l'amour
L'espérance est tellement dans mes mains
Mes yeux ont la couleur des rêveries de mers
Je vais d'instinct à l'ivresse des mots
Mon cœur est de fer
rouillé de tendresses...