partir
un matin
sans écrire
aller
vers
la plage d'un désert tout neuf
sans le dire
évitant le chaos des mots
instants par instant
j'étouffe ma mémoire
j'hésite
l'hier résiste

il y a cette lumière scandaleuse sur la cime des arbres quand un soleil se couche
La musique des heures comme une trace d'oublie
je suis neuf de tout ce chemin parcouru
je ne me rappelle plus des terres étrangères
je me regarde passager de ma vie

Je suis qui pour toi ?

Derniers commentaires

23.10 | 08:30

Magnifique !

26.06 | 08:26

Beau et fort

07.03 | 19:54

magnifique !

19.01 | 21:10

c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche

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