J'ai vu les vents frisonner les arbres
au travers des eaux tombantes
et ces amas des gris profonds
des oiseaux noirs marchent les nuages
des lumières travestissent les chemins
et ces pins toujours ces pins
moi souvent je vais/ voir/ sentir
marcher les forêts
pédaler les pistes
souvent d'être avec moi
qu'avec moi dans cette multitude
j’oublie les vertiges des regards braqués
j'oublie les tempêtes les rires les larmes
mais ...non non ...surtout...
je n'oublie rien
juste un
aparté...