La terre aux lèvres
bois la pierre d'eau
la lumière en cavale
près des ruines le feu des anges
ma maison est rouillée
reste le cri du bois
le jour est muet
la nuit ferme les yeux
il me faut
ralentir la vie
pour rattraper ma mémoire
la douleur est devenue sauvage
notre fuite et nos rires sont sauvages
je me souviens du noir de nuit
des chemins éthérés dans un vertige astral
les fous applaudissent les mots séchés aux lunes
les mots séchés aux lunes
regarde
nous sommes dans le bas de l'eau
nos corps fleurissent
les larmes se cachent derrière la pierre
il pousse des fleurs jumelles sur nos ventres
nous enflammons un ciel
nous caressons nos voix

il y a du vent
la vie n'oublie pas la vie
même je sais
tu n'es plus là..

Derniers commentaires

23.10 | 08:30

Magnifique !

26.06 | 08:26

Beau et fort

07.03 | 19:54

magnifique !

19.01 | 21:10

c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche

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