Ciel matin
une lumière
cache toi
aux bords de l'ombre
c'était le temps d'avant
nos corps aux fenêtres du temps
je ne me souviens plus
tout recommence ou
tout s’arrête
nous sommes
poupées du manège
peut-être c'était
avant le temps
je ne savais pas
qui tu étais
ni moi
juste un ciel
sa lumière dans nos yeux
nos pieds en terre d'arbres
branches de rires et
feuilles tendres
la vie comme un spectacle
immense
entre deux vides
nos mots sont aux bords
ils attendent
notre amour
qui vient.
Matins où la lumière est tendre
j'entends des mots
au travers de mon corps
ils disent
la transparence des nuits sans rêves
ils parlent
des errances de l’intérieur
ils disent
le désastre à
ne pas s'aimer