Ciel matin

une lumière

cache toi

aux bords de l'ombre

c'était le temps d'avant

nos corps aux fenêtres du temps

je ne me souviens plus

tout recommence ou

tout s’arrête

nous sommes 

poupées du manège

peut-être c'était

avant le temps

je ne savais pas

qui tu étais

ni moi

juste un ciel

sa lumière dans nos yeux

nos pieds en terre d'arbres

branches de rires et

feuilles tendres

la vie comme un spectacle

immense

entre deux vides

nos mots sont aux bords

ils attendent

notre amour

qui vient.

 

 

 

Matins où la lumière est tendre
j'entends des mots
au travers de mon corps
ils disent
la transparence des nuits sans rêves
ils parlent
des errances de l’intérieur
ils disent
le désastre à ne pas s'aimer

Derniers commentaires

23.10 | 08:30

Magnifique !

26.06 | 08:26

Beau et fort

07.03 | 19:54

magnifique !

19.01 | 21:10

c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche

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