j'hésite...je saute
des voles d'oiseaux bruyants tournent tournent
autour de moi
je suis nu sans ma peau d'homme reste le reste
une lumière de plumes se colle au tumulte des vents
je dois avancer avancer sans corps sans jambes sans pas
le
ciel zébré d'éclaires
la route de la nuit dérangée
comme j'aurai aimé être seul
ou juste avec toi
le soir
puis un silence précautionneux
le silence le silence
juste le reflux des vagues
juste le reflux des vagues
un pied sur une île
la tête à l'infini
tu es plus prés des étoiles
(Décidément je ne suis pas en phase avec tes anges)
tendrement je t'embrasse
du baiser loupé d'un jour de fête
tu trouveras de beaux jardins
que la dernière nuit massacre
soit éteinte aux soudures du rire