Des amours
je serai peut-être un jour le rescapé
comment savoir le jour si la nuit tangue
ma nuit bateau du monde
je pleure un ciel
et mon île arbre
mon cœur est dans mes mains
mes lèvres disent les mots larmes
j'habite souvent un souvenir inhabitable
elles toi moi et ce moi obscure
j'écris pour ce vent qui écarte les nuages
et peint mes jours d'un soleil tenace
il y a aussi cette voix lointaine
elle remue nos corps et nos sexes
il reste toujours une force
tant que brillent nos regards

(derrière le ciel il y a encore le blanc du ciel
derrière le noir il y a la lumière des lunes tendres)

Derniers commentaires

23.10 | 08:30

Magnifique !

26.06 | 08:26

Beau et fort

07.03 | 19:54

magnifique !

19.01 | 21:10

c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche

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