J'ai des jours
affolés
les mots passent
accélérés
je mets deux pierres blanches dans mes mains
il faut l'intimité de ce blanc pour une dégringolade de silences
écoute
écoute ce chant inattendu au fond des pierres
l'ivresse de l'inconnu
imagine les caresses d'un fleuve
celui qui nous traverse
nous somme à l'infini de cette eau
l'eau transforme la lumière
il reste
juste les traces
transparentes
de nos chimères

Derniers commentaires

23.10 | 08:30

Magnifique !

26.06 | 08:26

Beau et fort

07.03 | 19:54

magnifique !

19.01 | 21:10

c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche

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