Je pense à toi
dedans il y a cet isolement
ne plus savoir où aller
peut-être
et puis il y a le vacarme
ton œil ta bouche ton visage
ta peau s'acharne
nous avions la compassion des arbres
entre l'enfance et l'immense d'aujourd'hui
tu dis d'aimer n'est pas chercher la mort
comme les branches nos peurs se ramifient
nous somme inconsolables de la terre abîmée
va t-elle pouvoir se reposée des terreurs des hommes
est-ce que
l'infiniment petit conduit à l’abîme ?
Nos mains nous attendrissent
au creux de ton épaule
regarder le changement
regarde dehors il y a un décor de printemps
dans le théâtre de nos vies
nos corps mêlés exagérés au soleil