J'ai mis à nu mes yeux
je vois ta peau
comme un jardin de fleurs
je vois des bulles sortirent de tes lèvres
des mots comme prisonniers explosent
tu me parlais des arbres de lune
un ruissellement de feuilles d’étoiles
chants
d'oiseaux de nuit
enlacés de nuages
nous avons déplié le ciel
sous un pli
nos doigts mêlés
le chemin de nos corps
depuis l’absence
le temps chavire
j'invente des traversées
où es-tu ?