Je commence

ne plus savoir faire

du tout

une sorte de solitude

le masque cache mes yeux

j'attends je regarde des peurs

peur que s’oublie les mains la peau

je cherche

le bourdonnement des lèvres

mon corps est masque

quelque chose comme une stupeur

le musicien est seul derrière les vitres

le spectacle est faux

il brûle dans les mains ouvertes des saltimbanques et des poètes

il faut attendre ou laisser sa place

le décor ne change pas

encore

Peut-être faut-il se dépêcher pour garder la lumière les cris les caresses

les mains serrées sur les paroles libres

les langues cherchent les bouches

les caresses cherchent les mains

je t'aime

toi

tes yeux bouche mots

et

je t'aime

toi

et...

Derniers commentaires

23.10 | 08:30

Magnifique !

26.06 | 08:26

Beau et fort

07.03 | 19:54

magnifique !

19.01 | 21:10

c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche

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