Jardin masques

automne masqué

les grues ont crié

les cris à perforer les nuages

plus d'enfants l'école

le temps saigne les arbres

feuilles rouges

déjà des fumées

cheminées de solitudes

la vie sous les bruits du jour

l'homme travail

attendre la fin

la fin du masque qui couvre les mots

la fin du masque qui couvre tes lèvres

la pluie sur les vitres

et mes nuits têtues

je deviens fragile

tant à perdre vos visages

mes mains meurent sans toucher

mes mots comme des ombres inutiles

et cette pluie________ qui use les vitres...

Derniers commentaires

23.10 | 08:30

Magnifique !

26.06 | 08:26

Beau et fort

07.03 | 19:54

magnifique !

19.01 | 21:10

c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche

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