Je suis passé tout prés

je l'ai

juste frôlé

une histoire brève

où se cachent nos mots

des enfants disent

l’âge est un brouillard

le bizarre de la pierre qui chante dans le silence

ce goût du sang sans visage

la seul chose peut-être

agrandir le temps

jusqu’au bout de terre

là où

la jubilation des graines

l’interminable cheminement des racines

cet entêtement de l’espace

un mystère

quelle volupté cet amour

l’écrire

Derniers commentaires

23.10 | 08:30

Magnifique !

26.06 | 08:26

Beau et fort

07.03 | 19:54

magnifique !

19.01 | 21:10

c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche

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