Je vous ai tant tellement t’aimer

souvenez-vous du rire de la danse des arbres

l’effondrement des murs des barbelés

et puis la caresse ardente d’une feuille

sur une peau de mer parcourue de vagues invisibles

tourner le dos aux peurs qu’on avale pour mourir

au petit feu de l’abondance tonitruante

marcher nos mains beautés

résister au vide de l’ennui

posséder posséder est un vacarme

la terre est belle nue des assasins

c’est toi ou moi qui part

partons ensemble fouiller le ciel

et puis la caresse ardente d’une plume

sur une aile d'oiseau blanc

peau de terre chamanique

je t’ai embrassé tellement t’aimer

Derniers commentaires

23.10 | 08:30

Magnifique !

26.06 | 08:26

Beau et fort

07.03 | 19:54

magnifique !

19.01 | 21:10

c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche

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