Tu es dans le prolongement

entière

mes mains

l’air est dense

lumière d’une lune

la nuit

nous sommes noués dans

l’ombre

tu es la traversante de

l’ombre

que faut-il dire du corps

celui qui accélère son temps

la vie des fois

artificiel

mes lèvres sont malades

ta bouche est noire de monde

à l’intérieur une fuite

il est où mon pays

que j’aime

affleure le ciel

étreindre

nous sommes les feuilles au vent des arbres qui pleurent

tes yeux cachent la pierre et le feu

nos voix nues sont dans un rêve qui saigne

les mots de l’amour

Je t’envoie des baisers d’écorce

l’arbre chante ses branches

nous sommes les feuilles au vent des arbres qui pleurent

Derniers commentaires

23.10 | 08:30

Magnifique !

26.06 | 08:26

Beau et fort

07.03 | 19:54

magnifique !

19.01 | 21:10

c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche

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