Je suis perdu

nos visages décollés sur la photo

ces jours où le silence ne décolère pas

nous sommes à l'envers

sous un tapis de feuilles et d'herbes séchées

(je t'avais construit une maison de terre et de mer)

le temps vieilli tout

nos yeux ont le poids des poussières du temps

la maison fuit la terre et la mer

souviens-toi

nos mains étaient la caresse de nos mains

tu mettais de la couleur sur nos corps fatigués

nous sommes absents du vrai

le ciel est la limite du vide

tant partis d'un quelque part

serait-il possible?

ou inventer d'autres mots

aux vents nos images décollées

la course de nos yeux n'est pas un silence

alors c'est ...

possible.

Derniers commentaires

23.10 | 08:30

Magnifique !

26.06 | 08:26

Beau et fort

07.03 | 19:54

magnifique !

19.01 | 21:10

c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche

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