Je suis dans le temps d’être

face à moi

j’ai dans la tête si jeune

accroché aux rides des peaux

souvenirs des rires et des pleurs

mes lèvres sensibles

aux mots des herbes jouant les vents

J’écris sur l’air qui passe

lisse et torturé

j’ai l’odeur d’une lumière plantée dans l’iris des yeux

Tu es là toi aussi depuis les temps des orages

Mes jours ne sont pas sages dans la clameur de tes rires

il y a les étoiles après ce ciel d’éclats rouges du couchant

et nos nuits sous les couvertures du silence

et nos corps des nuits inquiets et fougueux

J’ai une main de terre qui gratte l’eau d’une rivière

des poissons écarlates jouent une musique

qui bouscule les pierres et les arbres

des bords d’eau chantent les tendres lumières du jour

Derniers commentaires

23.10 | 08:30

Magnifique !

26.06 | 08:26

Beau et fort

07.03 | 19:54

magnifique !

19.01 | 21:10

c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche

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