Qu’est-il difficile à dire

je me souviens de cette porte

sans poignées

cette pièce d’avant blanche

vide effrayamment vide

à remplir de ta folie

Elle s’empare du vide

ferme les yeux

la route plus en avant

regarde les couleurs

tu es l’étranger de toi

acceuil ton inconnu

Ce ciel imbriqué de bleu et de gris

où est le lieu pour un tel amour

J’ai cueilli les fleurs rouges dans le blanc du vide

Du miel de rose coule sur tes joues

Alors ton rire à souffler la vie

J’ai gardé des gestes lents

pour te dire

le difficile

cet amour

si tendre

comme

le parfum des lilas

des glycines bleues

dans le fracas d’un printemps

Derniers commentaires

23.10 | 08:30

Magnifique !

26.06 | 08:26

Beau et fort

07.03 | 19:54

magnifique !

19.01 | 21:10

c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche

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