Il y a ce premier chant d’oiseau

comme pour déflorer la nuit

de mes mains s’échappent

des tendresses bleues et

éclatent tes prunelles

ton œil me regarde

je penche la terre

mes mains dans les arbres

vol d’oiseaux en soleil insensé

sous mes yeux sont cachés

les eaux pleurs

c’est comme un silence

comme toi

comme d’être celui qui s’en va

comme un désert

comme d’être celle

quand nous aurons enfin l’âge...

Derniers commentaires

23.10 | 08:30

Magnifique !

26.06 | 08:26

Beau et fort

07.03 | 19:54

magnifique !

19.01 | 21:10

c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche

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