Ton corps en hautes herbes

rougit mes mots

cœur rouge

larmes de pierres

ton rire coquelicot

guérit du feu

mains immobiles

retenir le souffle

le temps dure où vols d’oiseaux

les arbres recommencent

la forêt en silence

mains ouvertes

où passent les vents

je guette à l’intérieur

herbes sèches

la terre plisse les heures

la nuit bascule les corps

il reste la durée...

Derniers commentaires

23.10 | 08:30

Magnifique !

26.06 | 08:26

Beau et fort

07.03 | 19:54

magnifique !

19.01 | 21:10

c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche

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