Pays des toi...
En alerte d'être
je ne sais plus
le corps
souffles du temps
savoir tes yeux
besoin des mots
les mots des
brouillards
brumes
lumières
fulgurances
aussi aussi
atteindre
tes gestes
enlacer
couvrir
susurrer aux vents
habiter leurs ombres
courir courir
atteindre
les rires
les peurs
nos larmes
aussi aussi
une lumière
comme danse
sous les lunes
au bout
sûrement
seulement
nous
mots
d'amour...
je respire de si loin
Aussi loin sur les blessures des lèvres
j'envoie des signaux
chagrins câlins
le calme est effrayant
sur le chemin avec moi
je respire de si loin
vole encore des ailes détruites
dérive sur les sols de plumes
à quel partie du corps calmer
cette brûlure
poursuivre la lutte
fermer les poings
je jongle les traces des amers
souvenirs des mains ouvertes
pourtant je sais encore mon rire
ma haine des miroirs
les folies des fous
attends attends je sais encore
le vivre aussi de toi
le vivre aussi de vous
les promesses deviennent tristesse
la tristesse peut être si belle
alors allons va....tout va
Disloqué
corps en apnée
courir les pieds
fondre font font
muscles mirages
respire miracle
bras en alerte
attraper l'haleine
des jours fastes
où es-tu?
je te vois
des fois
disparue
revenue
rires
pleurs
peurs
bonheurs
éphémères baisers
effets mers agitées
je
tangue aux vagues
tu tends aux vagues
océan salé...détourné
nos bouées gonflent
gonflent gonflent
explosion explosion
dis-leurs que j'ai accroché mes yeux
à leurs dos courbés
que la terre n'est pas ronde
du haut des montagnes
que je ne me retournerai pas
que j'aurai les masques vagues
dis- leurs de ne pas me reconnaitre
je serai habillé d'extras vagances
dis-leur que je fais mes courses
que j'achète des entrailles d'animaux
pour les bouches de sang
dis-leurs que jamais je mentais
dis-leurs de boire
et boire
à ma santé...
dis-leurs ce que tu veux
mais surtout surtout
ne leurs dis pas
où je suis
ne leurs donne pas l'adresse de mon monde
quoi qu'il arrive arrive... toi seul la connais
juste
attendre
un
déluge
ou
juste
t'attendre....
Amour vierge déjà si ancien et toujours naissant
vivant que du bruit de nos silences
vivant que d'un effleurement
du bout des doigts
ces doigts à écrire
ces doigts à caresser
ces doigts...tant....j'aime
Amie folle de vivre
Amour tant à vivre
Encore gravir tes montagnes
courir tes herbes tes fleurs
tes mers tes eaux de larmes
tes océants de rires
peut-être un jour
te prendre la main
t'emmener
j'aimerai tant te préoccuper
à ce que tu ne puisse m'éviter....
Ce matin je suis né
juste le souvenir d'un sourire
d'une mèche de cheveux
sur la joue d'un visage
deux si belles mains
d'un regard si tendre
juste le souvenir
de cet amour
si fort si violent
à aimer de vivre
juste pour lui
cet amour d'elle
juste elle
je veux bien naître de cet amour
je veux bien n'être que pour lui
même si sans espoir de lui
je veux bien l'espoir
j'aime cet amour
cet amour d'elle
Je t'ai vu
fille du vent à courir les nuages
des nuées d'oiseaux en forme d'ailes
dansante avec les aigles aux rouge d'yeux
Je t'ai vu
assise sur la cime de l'arbre des anciens
scandant les chants immémoriaux
à exorciser notre ultime peur
Je t'ai vu
nue dans l'eau des mers du monde
pleurer des larmes de rébellion
submergeant les laideurs de l'Homme
Je t 'ai vu
en peau de roches déesse des pierres
sourire aux lumières de nos soleils
ébranlant les ombres des nuits désespoir
Je t'ai vu
rire divine sur les sables des déserts
racontant aux enfants des serpents
l'histoire des corps caressés de douceur
et
même des matins de mon réveil
je te vois
je sais je sais
que tant j'aime de t'aimer....
Dans quel univers de curiosités danses tu tes sourires ...
- Mes nuits découpées en morceaux
-
ton regard dans un pays lointain
-
rêves volcans à cracher le feu en octaves impossibles
-
où es tu partis
-
virevolter la feuille
-
la feuille de l'arbre des mémoires
-
j'écartèle mon corps
-
des musiques de clowns funambules pointes sur files tendus
-
dans quel univers de curiosités danses tu tes sourires
-
je tristesse je rire d’équilibriste
-
mes folies le jour des oiseaux
-
matin chants des lumières
-
au soleil je soulage de si possibles danses impitoyables
-
je merveille ma vie
-
ne m'oublie pas je t'en prie
-
dans quel univers de curiosités danses tu tes sourires
-
j'ai vu tes yeux
-
j'ai senti se parler nos cœurs vont pleurer des larmes
-
dans quel univers de curiosités danses tu tes sourires
-
nos mondes sont en marche....
Préviens-moi
Préviens-moi
préviens-moi des inutiles
du chuchotement des renoncements
de la fuite des regards
du cri muet des mains fermées
dis moi qu'il n'est pas trop tard
ne plus entendre le bruit de tes yeux
être le rêveur de ton absence
les ombres sont aussi ma réalité
et j'ai vu les corps des arbres nus
danser les belles lumières du matin
dans le chaos des sens tu es mystère
mes pieds d'enfant courent les mers de feuilles
les rires de faire voler les couleurs d'automne
et être dans l'air du temps toujours
avec des ailes...
Les ailes renoncées
Mes mains collent des résines de l'arbre
les ailes renoncées
flottent aux vents des inutiles
je piétine les temps qui passent
sous les rires moqueurs
je suis l'hésitant aux moi-même
je suis résistant aux moi-même
et pourtant encore encore
l'exaltation de ton regard
les caresses de tes doigts
nos sexes nos amours
pour la joie trouvée
sur les rires de nos journées
nous dansons la vie d'avoir la paresse des autres
nos solitudes dans le chant du monde
et toujours toujours
mon regard nos regards
à saisirent une parcelle de poésie
la couleur d'une lumière
des yeux étonnés
des mains libres de toucher
alors cette liberté trouvée
d'écrire nos vies
sur les livres
des autres..
Et c'est ainsi que j'aime
Et c'est ainsi que j'aime
mille pierres des montagnes
dans le ventre de nos mains
corps en suspension ...
savent les marées
sentent l'odeur de sueur des mers
sexes qui disent le goût des bois d'arbres
sans les cris des peurs
alors les racines des arbres souffrants
explosent la terre
nos mains terrorisées du quotidien
avides des peaux du tumulte des sens
des fois volcan brûle
l'eau de nos larmes
des fois nos rires s'amusent
des hivers de nos danses
je te le dit...je reste là
je reste là ...
qu'avec ta bienveillance
ta précieuse bienveillance
rien n'est... sans cela
que les mensonges des soleils
des lunes et des enfants riants
la jubilation des haines et des violences
je reste là ...
qu'avec ta bienveillance.
La folie de ma fuite
J'ai fermé la porte
une peur dans chaque main
je dessine des ombres
des ombres de craie
sur les murs de mon absence
me reste la folie de ma fuite
ma parole en lambeaux
et mes pas de béton
lenteur ...de la lenteur
essayer de me retourner
doucement...tout doucement
je dois parler à mon corps
que des mots du dedans
je dois ouvrir ma bouche
pour le trop plein des cris
ouvrir ...ouvrir ma bouche
et mes yeux sans regards
et mes pieds figés de honte
j'ai mal à mon monde...
En alerte d'être
je ne sais plus
le corps
souffles du temps
savoir tes yeux
besoin des mots
les mots des
brouillards
brumes
lumières
fulgurances
aussi aussi
atteindre
tes gestes
enlacer
couvrir
susurrer aux vents
habiter leurs ombres
courir courir
atteindre
les rires
les peurs
nos larmes
aussi aussi
une lumière
comme danse
sous les lunes
au bout
sûrement
seulement
nous
mots
d'amour...
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Magnifique !
Beau et fort
magnifique !
c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche