J'ai labouré les passés de l'homme malade //lui moi le même l'autre //en dansant sur l'échelle des temps immémoriaux //en arrière
des yeux fendues des larmes des regrets impossibles //je rie de l'autre de moi m'amuse//des vents d'outrages aux formes arrondies //muscles en périls à piétiner les tombes ouvertes //sacrilèges des conspirateurs dans le collimateur
des chiens jaunes //je m'amuse des cris des arbres témoins des ébats incestueux rivières rouges des sangs des amours oubliés// je ne jette pas la première pierre des cathédrales de mes
délires et glisse sur les parquets cirés des maisons d'hommes des bois de nos chimères et bois les poisons des sorcières sorties en ailes de balaies sur les nuages noirs des fantasmes d'enfant vieillard //je m'enfonce dans la moquette
d'un train de vie à très grande vitesse et remplis les chapeaux de clowns de tessons de bouteilles des vins des amis retrouvés //j 'hurle aux vents les bruits des fleurs en deuil des arcs-en-ciel d'horizons bouchés au formol pour
que reste une trace.............
j'ouvre les yeux....
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Magnifique !
Beau et fort
magnifique !
c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche