Qu’est-il difficile à dire
je me souviens de cette porte
sans poignées
cette pièce d’avant blanche
vide
effrayamment vide
à remplir de ta folie
Elle s’empare du vide
ferme les yeux
la route plus en avant
regarde les couleurs
tu es l’étranger de toi
acceuil ton inconnu
Ce ciel imbriqué de bleu et de gris
où est le lieu pour un tel amour
J’ai cueilli les fleurs rouges dans le blanc du vide
Du miel de rose coule sur tes joues
Alors ton rire à souffler la vie
J’ai gardé des gestes lents
pour te dire
le difficile
cet amour
si tendre
comme
le parfum des lilas
des glycines bleues
dans le fracas d’un printemps
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Magnifique !
Beau et fort
magnifique !
c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche