Il faut maintenant
J’éteins mes yeux pour trouver les repos des dedans. Mes mains griffonnent l'ombre d'une lumière et savent le pourquoi d'une
caresse. Aussi je sais que nos corps sont le poids comme le souvenir de l'arbre mort. Nos peaux se couvrent de bourgeons de fer mais laissons les abeilles butiner la rouille et s'éblouir de couleurs.Il faut maintenant ne plus retenir les tendresses
car nos gestes n'écrivent plus les solitudes. Nos vies jouent contre jour et les vents nos mers des infinis nous ...étrange . Alors il est temps... allons faire l'amour aux pierres lointaines et enfanter des îles. Allons nous couvrir de
plumes des oiseaux et courir leurs chants sur les mille forêts les mille montagnes. Laissons les loups lécher nos blessures et les araignées tisser nos lits. Nous ferons pousser des jardins de joies sur nos rides et alors... peut-être...
saurons nous ...
Derniers commentaires
Magnifique !
Beau et fort
magnifique !
c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche