Trop de temps au bord des eaux endormies
lassées mes mains ne savent
plus l'odeur
l'arbre fait semblant la mort de l'hiver
Je
veux retrouver l’effervescence
la lumière des mots dits dans ton jardin
nos yeux noués aux fleurs
du chemin
celui des maisons ouvertes
nos gorges en boule de mots redisent l’impatience
nos langues comme un rire timide supplient
Nos peaux disent nos corps
peut-être encore une ballade aux vents des sens
nous
sommes aussi les ouvriers d'un espoir
Souviens toi nous laissons les portes ouvertes
même si nos maisons tremblent
du courage de nos colères
Du dehors nous ouvrons pour voir dedans du dehors
le dehors du dedans n'est
pas qu'une mascarade
Nous vivons aussi avec nos décors le théâtre de nos vies
je ne cherche rien d'autre que la lumière d'un
regard
que le tremblant d'une herbe au souffle d'un rayon de
soleil
alors cherche avec moi
je t'en prie
je n'aime pas être seul ….
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Magnifique !
Beau et fort
magnifique !
c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche